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Les camions

Transporter des marchandises sur de longues distances semble être devenu incroyablement banal. Une conséquence de ce phénomène est que beaucoup d’organismes exotiques s’invitent ainsi en Belgique, subrepticement accrochés aux pneus des camions ou à la coque d’un bateau.

Le danger exotique

Des espèces exotiques, terrestres ou maritimes sont introduites, depuis des siècles déjà, en Belgique par l’homme, volontairement ou non. Des centaines ont déjà été répertoriées. Ces espèces exotiques peuvent nuire à la flore et la faune indigènes. De nombreux exemples, comme le lapin d’Australie et la perche du Nil dans le Lac Victoria en Afrique centrale, l’attestent à l’étranger.

Des effets négatifs d’une telle ampleur n’ont pas encore été démontrés en Belgique même si certaines espèces telles que la coccinelle asiatique multicolore, le cerisier tardif, la grenouille taureau et l’écuelle d’eau menacent notre flore et notre faune indigènes.

Les animaux exotiques risquent, en outre, d’introduire des maladies exotiques nuisibles pour les espèces indigènes. La peste de l’écrevisse est devenue, à cet égard, une véritable menace pour notre écrevisse indigène. Les animaux exotiques peuvent également nuire aux espèces végétales indigènes telle la chenille processionnaire qui s’attaque aux chênes.

Par hasard ou par choix

Nombre de ces animaux exotiques ont toutefois été introduits consciemment en Europe. C’est le cas de l’huître japonaise pour l’ostréiculture, du rat musqué pour la fourrure et du cerisier tardif pour la fertilisation des forêts. D’autres espèces, comme le couteau d’Atlantique qui est arrivé par bateau et la chaline étrangère qui a probablement rejoint notre pays via l’importation d’huîtres, ont, en revanche, été introduites involontairement.

Le saviez-vous?

Du biodiesel est mélangé au diesel afin de réduire l’importation de combustibles fossiles et les émissions de dioxyde de carbone. Le biodiesel est produit à partir d’huile végétale. On presse les graines de plantes telles que le colza, le tournesol ou la fève de soja pour en extraire l’huile. Différents composants y sont alors mélangés pour obtenir un carburant de la qualité d’un diesel. Après le pressage, il reste le tourteau : un aliment très nutritif pour le bétail qui peut également servir comme combustible dans la production d’électricité verte.

Outre l’huile de colza et les diverses huiles fabriquées à partir d’autres végétaux, il est possible d’utiliser de l’éthanol pour produire un additif bio à mélanger à l’essence. L’éthanol est fabriqué à partir de plantes contenant de l’amidon, comme les céréales, le maïs,... La canne à sucre est appelée à jouer un rôle important dans la fabrication de d’additifs bio sous la forme d’éthanol.

Les émissions de gaz carbonique dans les gaz d’échappement générés par les biocarburants sont du même niveau que celles d’un carburant fossile. Toutefois, la quantité de dioxyde de carbone libérée lors de la combustion du biocarburant est identique à celle absorbée par les plantes dans l’atmosphère durant leur croissance. Il faut néanmoins tenir compte du fait que la production de biocarburant et de ses matières premières engendre une émission supplémentaire de dioxyde de carbone. Tous ces facteurs pris en compte, le niveau total des émissions de dioxyde de carbone tout au long du cycle de vie du biocarburant est très nettement favorable à son utilisation.

Coup de pouce

Si vous voulez éviter de contribuer au développement des plantes envahissantes, ne plantez pas d’espèces végétales exotiques dans votre jardin ou votre étang. Les espèces envahissantes se caractérisent par leur reproduction et leur prolifération rapides au détriment des autres espèces naturelles.

Veuillez à ne pas jeter vos déchets de jardin dans la nature. Cette pratique permet, en effet, aux espèces envahissantes de se répandre plus facilement.

 

 

 

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