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Agir pour la biodiversité

 

Introduction

Bien que la biodiversité soit vitale pour notre bien-être, les richesses naturelles sont gaspillées à un rythme alarmant. Les activités humaines pèsent lourd sur la biodiversité. Notre alimentation, notre santé, notre qualité de vie et notre économie en subissent les conséquences pouvant entraîner de lourdes pertes financières.

Pourtant, toutes les études scientifiques s’accordent sur le sujet : il est encore possible de renverser la tendance actuelle. L’avenir de la planète est entre les mains des responsables politiques, des entreprises, des scientifiques et des associations, mais le grand public joue aussi un rôle décisif. Si nous prenions tous conscience de l’importance vitale de la biodiversité, l’avenir pourrait être plus rose !
 

La colonne de gauche contient des textes et des liens vers des renseignements supplémentaires à propos du site. La colonne de droite, quant à elle, présente des liens menant à des sites et graphiques centrés sur la thématique qui nous concerne. Vous pouvez voir une version agrandie de la plupart des photos via un simple clic sur l’image.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1. Responsables politiques

La plus importante décision politique à prendre est de reconnaître la contribution de la biodiversité au bien-être humain et d’en tenir compte dans les stratégies de développement. Puisque nous bénéficions des multiples services fournis par les écosystèmes, il semble réaliste d’en inclure la valeur dans les décisions relatives à leur utilisation. Le calcul de la valeur économique des services écosystémiques aiderait les responsables politiques des Nations Unies à chiffrer la perte en biodiversité.

Pour préserver sa biodiversité, la Belgique a mis sur pied une Stratégie nationale pour la Diversité Biologique. Elle stratégie a été approuvée le 26 octobre 2006 par les ministres compétents. Elle représente le premier document national relatif à la biodiversité d’application tant au niveau fédéral qu’au niveau régional. Afin d’encadrer toutes les instances politiques, la Stratégie identifie quinze objectifs-clés et décrit des objectifs opérationnels pour aider leur mise en oeuvre. La Stratégie a été définie pour une période de 10 ans (2006-2016).



2. Conventions internationales

Une convention est un contrat écrit contraignant selon la législation internationale. Elle peut être conclue entre des états et des organisations internationales, qui s’engagent à respecter les obligations de la convention.

Il existe cinq conventions internationales sur la biodiversité. La plus récente, la Convention sur la diversité biologique (Convention on Biological Diversity ou CBD), a été signée en 1992 lors du Sommet mondial de Rio de Janeiro. Actuellement, elle a été ratifiée par 193 pays, dont la Belgique. Les trois objectifs principaux de la Convention sont la préservation de la biodiversité sur Terre et son utilisation durable, ainsi qu’une répartition équitable entre le Nord et le Sud des avantages offerts par la biodiversité. La convention est également considérée comme un fil conducteur important pour la politique relative au développement durable.

 

> Plus de détails sur les cinq conventions internationales relatives à la biodiversité


 

3. Entreprises

Avec l’accroissement des besoins humains, il est essentiel de trouver des moyens pour limiter la surexploitation des ressources naturelles, diminuer les pollutions et réhabiliter les milieux dégradés. Il est non seulement nécessaire de développer de nouvelles technologies, mais également indispensable de procéder à des évaluations prudentes avant de se lancer dans leur promotion.

Par exemple, les biocarburants sont vus comme une alternative écologique aux combustibles fossiles. Mais les impacts d’une production à grande échelle ne sont pas encore bien connus (risques de déboisement des forêts tropicales pour faire place à des cultures industrielles notamment).

En Belgique, les entreprises sont de plus en plus encouragées à entreprendre durablement. Les instances publiques et les associations organisent des sessions d’information et donnent des conseils concrets sur l’intégration de la biodiversité dans la vie économique. Le verdissement de l’environnement, la collaboration avec une association locale de défense de la nature ou l’utilisation de matériaux certifiés ou durables ne sont que quelques-unes des possibilités.

 

 

4. Scientifiques

Malgré une grande mobilisation, l’inventaire de la biodiversité est loin d’être achevé. Il faut poursuivre les efforts, mais il est surtout urgent d’approfondir les connaissances sur le fonctionnement et les services rendus par les écosystèmes. La discipline scientifique qui se consacre à l’identification et l’étude de la biodiversité se nomme ‘taxonomie’.

 > Plus d'infos sur la taxonomie

 

Grâce à cela, il sera possible d’intégrer la valeur des écosystèmes dans la prise de décisions à tous les niveaux. Le Millennium Ecosystem Assessment (MA) a été lancé en 2001 par l’Organisation des Nations Unies, sous la direction de son ancien Secrétaire général, Kofi Annan. Plus de 1 300 experts du monde entier ont collaboré au MA afin de dresser la carte des changements des écosystèmes et de leurs services, et d’en évaluer les conséquences sur le bien-être de l’homme.

Des initiatives telles que la Liste rouge des espèces menacées (IUCN), les points chauds (Conservation internationale) et le Global 200 (WWF), basées sur des études approfondies de la biodiversité mondiale, fournissent un point de repère aux responsables politiques et aux administrateurs afin de fixer des priorités dans la lutte contre la perte de biodiversité.



5. Associations

Le monde associatif est engagé de plusieurs façons pour la biodiversité. Les associations sensibilisent à la beauté de la nature et à l’importance d’un environnement sain. Par leurs activités, elles apprennent des gestes écologiquement corrects à leur public. Certaines associations achètent et gèrent des espaces naturels afin de préserver leur biodiversité. Elles aident les scientifiques en étudiant et observant certains groupes d’animaux, de plantes et de champignons. Elles ont également pour rôle de faire remonter au niveau politique des préoccupations écologiques et d’exercer une pression pour convaincre les décideurs à mener une politique respectueuse de la biodiversité. Elles doivent continuer dans cette voie et augmenter leur impact en unissant leurs efforts.

Certaines associations de défense de la nature organisent aussi des programmes spéciaux et des visites pour les écoles. Jetez donc un coup d’œil à l’agenda et aux activités d’une association près de chez vous !

 

6. Et moi dans tout cela ?

Ce n’est pas parce que l’on n’est pas politicien, chef d’entreprise, scientifique ou membre passionné d’une association que l’on ne peut rien faire. Agir pour la planète n’est pas compliqué et est à la portée de tous. Nos choix quotidiens exercent une pression élevée sur l’environnement. En essayant de réduire notre impact, nous contribuons non seulement à notre bien-être, mais également à celui de nos enfants et petits-enfants. De plus, de petits gestes faciles à mettre en œuvre sont souvent bénéfiques pour notre tirelire.

L’enseignement s’investit également avec toutes sortes de projets et d’initiatives autour de la protection de l’environnement et de la mise au vert de l’environnement scolaire. Les écoles ont une grande influence sur les connaissances et les comportements des jeunes et jouent donc un rôle crucial pour impliquer le grand public dans la lutte contre la perte de la biodiversité.

Souhaitez-vous aussi entreprendre quelque chose pour la biodiversité avec votre classe ? Surfez sur la page des engagements de ce site Internet et choisissez une ou plusieurs actions. Vous y trouverez aussi des conseils concrets pour biodiversifier votre école, ainsi que des histoires à succès d’écoles participantes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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